La cueillette sauvage est une activité passionnante qui permet de renouer avec la nature et de découvrir les trésors comestibles qu’elle nous offre. Cependant, il est essentiel de connaître les bases de la reconnaissance des plantes sauvages comestibles et de savoir les cueillir en toute sécurité car attention : On ne cueille avec précaution et éthique pour assurer sa sécurité ainsi que la protection des espèces sauvages !
Dans cet article, je tenterai de vous guider à travers les étapes clés pour reconnaître et cueillir les plantes sauvages comestibles sans danger, afin que vous puissiez profiter pleinement de cette expérience absolument passionnante.
Veuillez noter que je ne suis pas botaniste ni cueilleuse professionnelle, simplement cueilleuse « pratiquante » formée avec Le Chemin de la Nature, l’École des plantes de Bailleul et prochainement l’École des Plantes de Paris ! J’ai quelque chose comme une cinquantaine de balades botaniques à mon actif, c’est relativement peu par rapport à des professionnels mais je ne me suis jamais intoxiquée et il faut croire que je suis toujours en vie à ce jour Les conseils que je vous donne ici sont issus de mes divers apprentissages à la fois durant mes formations et mes balades. Et l’immense majorité de ces connaissances que j’ai acquis, spécifiquement sur l’art de la cueillette, je les dois à l’équipe du Chemin de la Nature dont je suis la fantastique Formation du Cueilleur ! Je n’ai donc « inventé » aucun des conseils que je vous donne ici, je les compile simplement de par l’ensemble des apprentissages que j’ai reçus de professionnels, pour mieux vous les servir à ma sauce en illustrant d’exemples et d’expériences personnelles. Je vous récapitule donc ici à ma manière ce que j’ai retenu de mes divers apprentissages sur le sujet suivant : Comment reconnaître et cueillir les plantes sauvages comestibles en toute sécurité ?
Gardez en tête toujours que la cueillette de plantes sauvages comporte des risques, parfois importants ! Mon but ici n’est pas de vous faire peur, car j’ai très très TRÈS envie de vous transmettre un peu de ma passion pour les plantes sauvages (et c’est bien pour ça que je passe des heures à écrire des articles de blogs complètement gratuits ), mais de faire entrer dans votre tête aussi fort que dans la mienne l’importance cruciale des règles de sécurité à respecter lorsque l’on pratique la cueillette sauvage que ce soit pour un usage culinaire, médicinal ou autre !
I. Les bases de la reconnaissance des plantes sauvages comestibles
A. L’importance de l’identification précise des plantes
Pas besoin de savoir identifier toutes les espèces que vous croisez pour être capable de cueillir des plantes sauvages en toute sécurité ! Commencez par apprendre à reconnaître et utiliser quelques plantes communes avec certitude. L’ortie, par exemple ! Facile, non ?
Une fois que vous en connaissez les caractéristiques avec certitude et que vous vous y êtes frotté quelques fois (wink wink) peu de chances que vous la confondiez avec une autre ! Vous ne saurez peut-être pas reconnaitre d’autres plantes sauvages, mais vous êtes déjà expert en orties ! Bravo ! À vous les pestos, les smoothies verts, les soupes, les purins pour le jardinage, j’en passe et des meilleures ! En connaissant une seule plante (et en plus l’une des plus communes et des plus riches en nutriments variés), vous pouvez déjà pratiquer la cueillette sauvage. C’est un excellent début, mais cela ne suffit pas pour cueillir et consommer en toute sécurité !
B. Les caractéristiques clés à observer pour reconnaître les plantes comestibles
Lorsque vous vous lancez dans la reconnaissance des plantes sauvages comestibles, il est essentiel de connaître les caractéristiques clés à observer pour les identifier de manière précise !
Quelques exemples :
- Portez une attention particulière aux feuilles des plantes. Observez leur forme, leur couleur, leur texture et leur disposition sur la tige. Certaines plantes comestibles ont des feuilles distinctives, telles que des feuilles en forme de cœur, des feuilles dentelées ou des feuilles finement divisées.
- Examinez les fleurs et les fruits, car ils peuvent fournir des indices précieux sur l’identification de la plante. Notez leur couleur, leur taille, leur forme et leur disposition.
- Prenez en considération les caractéristiques de la tige, comme sa hauteur, sa couleur et sa texture.
- Enfin, n’oubliez pas d’utiliser vos sens pour identifier les plantes comestibles. Certaines plantes ont des odeurs distinctes, et certaines ont même des saveurs caractéristiques lorsqu’elles sont goûtées avec précaution. En vous familiarisant avec ces caractéristiques clés, vous serez en mesure de reconnaître et d’identifier les plantes sauvages comestibles avec plus de confiance lors de vos excursions de cueillette.
Beaucoup d’autres critères existent : la présence ou non de poils par exemple !
II. Les précautions à prendre pour une cueillette en toute sécurité
A. Éviter de cueillir les plantes toxiques et potentiellement dangereuses
Ça tombe sous le sens ! Mais vous allez me dire : si je dois apprendre à reconnaître toutes les plantes toxiques avec certitude avant de cueillir quelque chose, c’est pas demain la veille du jour où je me ferai une petite salade sauvage ! Et vous avez bien raison.
Ce paragraphe est finalement une sorte de rappel du point 1 : Pour ne pas cueillir de plante toxique ou mortelle (parce-que oui, on parle quand même de ce type de risque), on doit être absolument et totalement certain.e de ce que l’on cueille, et SURTOUT si c’est pour le consommer ! Et donc savoir reconnaître sans l’ombre d’un doute les espèces qui vous intéressent, même s’il ne s’agit que de notre fameuse ortie ! Certaines plantes sauvages comestibles ont des ressemblances parfois importantes avec d’autres toxiques, voire mortelles. L’exemple que j’ai le plus souvent entendu est celui de la carotte sauvage, parfois confondue avec la grande cigüe qui est mortelle et pourtant elle aussi commune, ou encore le muguet qui ressemble beaucoup à l’ail des ours et pousse souvent ensemble et au même moment. Et ce qui est chouette, c’est que généralement, dans les contenus qui ont pour objectif de vous apprendre à reconnaître telle ou telle plante, si la plante en question a un risque de confusion avec une autre plante, cela sera généralement indiqué, ce qui permet de se mettre facilement en tête des petits « warnings » instinctifs pour les plantes concernées.
Pour d’autres, vous apprendrez parfois que toutes celles qui lui ressemblent sont comestibles mais pas forcément bonnes (exemple, la pâquerette). Vous saurez donc que la confusion est possible, mais jamais grave pour cette plante, ce qui vous permettra de vous détendre un peu au moment de la consommer, car au début, même quand on est à 100% sûr.e de soi, c’est quand même un stress tout particulier que de consommer une plante sauvage que l’on a identifié et cueilli soi-même sans le chaperonnage d’une personne experte !
Il y a en France métropolitaine environ 300 espèces identifiées comme ayant une toxicité, dont 50 mortelles (une petite quantité suffit à tuer un humain adulte). Gardez donc toujours en tête que vous n’avez pas le droit à l’erreur, car une seule erreur suffit ! Pas de consommation de plantes sauvages sans certitude totale et maximum de votre identification !
B. Les parasites et la cueillette sauvage : danger !
Même issue de la forêt la plus sauvage, une plante n’est pas nécessairement « propre » et sans danger pour une utilisation alimentaire (si c’est un usage qu’elle a, bien sûr). Toutes les plantes peuvent héberger des parasites plus ou moins dangereux. Pour éviter cela, respectez des règles de cueillette toutes basiques :
- Cueillez des plantes propres, sans souillure apparente
- Cueillez des plantes saines, qui ne sont pas grignotées, abîmées, tachetées… il faut qu’elles soient belles, bref : d’aspect parfaitement appétissant !
- Cueillez en hauteur : les animaux ont tendance à s’accroupir pour faire leurs besoins, les parties de plantes situées au-delà de 30 à 50cm de haut ont bien plus de chance d’être épargnées par les déjections animales !
- Cueillez jeunesse : focalisez-vous sur les pousses les plus jeunes, les plus fraîches, qui ont en plus souvent l’avantage d’être plus en hauteur, pour les plantes qui poussent verticalement. Non seulement les pousses les plus jeunes sont généralement meilleures et plus tendres, mais plus une partie de plante est « jeune », moins elle aura eu le temps d’être souillée ! Vous pouvez aussi par exemple cueillir les « têtes », comme pour le lamier blanc ou le lamier pourpre.
- Évitez les bords de chemins ! Pas seulement pour la pollution, mais aussi car les renards et autres bébêtes, incluant les chiens, les utilisent aussi (et donc peuvent y laisser traîner leurs parasites !)
Note : ce warning « parasites » ne concerne pas seulement les plantes sauvages ! Les animaux sauvages peuvent également faire pipi sur les plantes de votre potager, et dans le champ de salades bio de votre producteur local. Hé oui, on y pense peu !
Alors il ne faut pas pour autant devenir parano du parasite (je suis fière de celui-là) : les risques sont certes plus importants pour une cueillette sauvage donc faites particulièrement attention, et si le risque zéro n’existe pas pour votre potager ou le maraîchage de manière générale, lavez simplement vos récoltes de potager / achats, ne consommez pas ce qui semble être souillé, abîmé, grignoté, pourri, trop vieux et profitez de vos salades (bio, évidemment !)
C. Choisir des zones de cueillette sûres et non polluées
Lorsque vous vous adonnez à la cueillette sauvage des plantes comestibles, il est essentiel de choisir des zones de cueillette sûres et non polluées. Note : une « légère » pollution, du type de celles de jardins urbains, est tout à fait OK pour des cueillettes ponctuelles en petites quantité ! Ne vous privez pas des innombrables sureaux noirs des Buttes Chaumont de Paris
Mais de manière générale, recherchez des lieux éloignés des sources de pollution telles que les routes très fréquentées, les zones industrielles ou agricoles où des pesticides pourraient être utilisés. Les plantes sauvages ont la capacité d’absorber les substances présentes dans leur environnement, il est donc crucial de privilégier des endroits non contaminés. Optez pour des zones naturelles préservées, comme les forêts, les parcs nationaux, les prairies sauvages ou les zones montagneuses. Ces écosystèmes offrent souvent une plus grande diversité de plantes sauvages, et vous mettez de votre côté un max de chances de cueillir des plantes non polluées.
Récap : les endroits où ne pas cueillir des plantes sauvages :
- Les endroits pollués (décharges à proximité, ancien site industriel, voies ferrées, bords de route etc…)
- Les endroits protégés : on se réfrène et on laisse la faune profiter !
- Les bords des cours d’eau, souvent parasités !
- Les terrains agricoles, ou les terres qui en sont proches.
Cette liste n’est pas exhaustive ! Fiez-vous à votre bon sens ! Et de manière générale, éloignez-vous d’au moins 50 à 100m de zones que vous estimez être contaminées !
D. Respecter les règles de durabilité et de préservation des plantes sauvages : les bonnes pratiques de cueillette et de récolte !
Lorsqu’on s’adonne à la cueillette des plantes sauvages, il est primordial de respecter les règles de durabilité et de préservation de ces précieuses ressources naturelles. Une cueillette non éthique peut mettre en péril l’équilibre des écosystèmes et la survie des plantes sauvages. Pour préserver ces espèces et leurs habitats, il est essentiel de suivre quelques principes clés !
– Cueillir la juste quantité de plantes
Tout d’abord, n’oubliez jamais de cueillir de manière sélective et de laisser une quantité suffisante de plantes pour assurer leur reproduction et leur survie. Ne cueillez pas l’ensemble d’un spot de plantes (on appelle aussi cela une « station » dans le jargon de la cueillette !) sous peine de le détruire entièrement ! Vous avez envie que votre spot de cueillette soit toujours là l’année prochaine, non ?
– Cueillir les parties comestibles sans endommager la plante et son écosystème :
N’arrachez pas une plante entière avec ses racines si vous n’avez pas l’intention d’en cosommer les racines ! Coupez simplement la partie qui vous intéresse !
Aussi, cueillez uniquement ce dont vous avez besoin : les plantes sauvages fanent très rapidement une fois cueillies, alors prenez uniquement ce que vous êtes certain.e d’avoir le temps de consommer ou transformer dans les 48h idéalement !
– Observez ce que vous cueillez :
Et enfin, autant pour l’écosystème que pour votre sécurité : on ne cueille pas par brassées entières sans regarder chaque plante que l’on cueille ! Un plant de muguet peut vite se cacher dans une brassée d’ail des ours !
– Adopter une approche éthique et respectueuse envers la nature
Ne cueillez évidemment pas de plantes rares, menacées ou protégées par la loi. De plus, faites preuve de respect envers la nature en évitant de piétiner inutilement les zones de cueillette et en minimisant votre impact sur l’environnement pendant la cueillette. Il va de soi que vous ne laisserez aucune trace de votre passage, et encore moins de déchets !
En somme, lorsque vous cueillez des plantes, assurez-vous tout simplement de ne pas endommager les habitats environnants ni les autres espèces qui en dépendent. En respectant ces règles de durabilité et de préservation, vous contribuez à la préservation des plantes sauvages et à la pérennité de ces écosystèmes aussi fragiles que précieux !
E. Ne pas cueillir et se contenter (longtemps !) d’identifier. Tout simplement !
Voilà qui ne paraît pas bien cohérent avec le titre de l’article, me direz-vous… Et pourtant. L’immense majorité du temps, quand j’identifie des plantes sauvages, je ne les cueille pas ! Déjà, parce-que ce n’est pas forcément l’objectif de toute balade en nature. Ensuite, on croise tellement d’espèces de toutes sortes qu’on ne peut évidemment (et heureusement) pas tout cueillir ! Calmez-vous Jean-Michel, l’objectif n’est pas de ramener un panier plein de plantes dont on ne saura même pas quoi faire et qui vont finir au mieux dans le compost ! Il faut bien se focaliser uniquement sur la cueillette de ce que l’on va vraiment utiliser. L’objectif est (et doit rester, à mon humble avis) non pas la cueillette en soi mais l’apprentissage de l’identification des espèces !
Ensuite, parce-que pour cueillir dans de bonnes conditions, il faut bien souvent s’organiser pour : par exemple à l’occasion d’une balade en pleine nature, hop on prend sa flore, son sac en tissu ou son panier en osier (éviter le plastique, ça fait moisir les plantes !). Mais au quotidien, pour la majorité d’entre nous, la flore sauvage que l’on rencontre se résume assez souvent à quelques petites plantes entre un mur et un trottoir, avec toutes les chances pour que l’un des chiens du quartier ait fait pipi dessus récemment. Pas recommandé ! Pourtant, malgré les pollutions de toutes sortes, il y a dans les milieux urbains une diversité de plantes vraiment étonnante quand on s’y intéresse, et encore plus dans les espaces verts, les parcs, les jardins, les bords de route, de chemins… bref, partout où l’on est susceptible de « se promener » au quotidien, sur le chemin du travail, de la maison… ! C’est une occasion parfaite pour s’entraîner à reconnaître des plantes sauvages plutôt communes, sans les cueillir. Et qui dit communes, dit abondantes, faciles à trouver et donc qu’il est d’autant plus facile de se familiariser avec leurs critères distinctifs (couleurs, formes des feuilles, des fleurs, des tiges etc, aspect, toucher, odeur, goût, disposition, et cela à différents stades de leur évolution au cours d’une l’année). En plus, les plantes communes sont par définition abondantes et vous n’avez donc pas à vous soucier de cueillir peut-être par erreur une espèce protégée, comme cela pourrait arriver en pleine nature. Prenez le réflexe d’essayer d’identifier les plantes que vous croisez de temps en temps (par exemple avec l’aide de la super appli Plantnet pour débuter, c’est très bien !) sans pour autant les cueillir. Quand vous tomberez sur ces plantes dans des circonstances se prêtant mieux à la cueillette, vous saurez les reconnaitre avec beaucoup plus de facilité !
F. Utiliser des outils appropriés pour la cueillette
Pas grand-chose, en fait : un couteau de poche, une loupe de botaniste, et un sac en tissu ou un panier en osier (idéalement à fond plat) pour transporter vos cueillettes sans les abîmer, et bien sûr un outil vous permettant d’identifier vos plantes en cas de doute : une flore, un smartphone…
III. Les plantes sauvages comestibles populaires et leurs utilisations culinaires
A. Exemples de plantes sauvages comestibles courantes
Il existe une multitude de plantes sauvages comestibles courantes que l’on peut cueillir et incorporer dans notre alimentation. Voici quelques exemples de plantes sauvages que vous pouvez découvrir lors de vos excursions de cueillette :
- L’ortie (Urtica dioica) : Les jeunes feuilles d’ortie, riches en vitamines et minéraux, peuvent être utilisées dans des soupes, des sauces, des infusions, séchées, en pesto, etc… c’est la star des plantes sauvages car elle est très nutritive et particulièrement riche en protéines !
- Le pissenlit (Taraxacum officinale) : Les feuilles de pissenlit sont amères, mais elles peuvent être appréciées en salades ou sautées à la poêle. Les fleurs jaunes peuvent également être utilisées pour préparer des sirops ou des infusions. Cuisez-les d’abord à l’eau et jetez l’eau de cuisson, pour évacuer un maximum d’amertume !
- Le plantain (Plantago major) : Les feuilles de plantain sont largement répandues et peuvent être consommées crues en salade ou cuites dans des plats. Elles sont riches en fibres et en vitamine C.
- L’alliaire (Alliaria petiolata) est une autre plante sauvage comestible courante, appartenant à la famille des brassicacées. Ses feuilles dégagent une odeur d’ail lorsqu’elles sont froissées, d’où son nom. Les feuilles d’alliaire peuvent être utilisées comme substitut à l’ail dans les plats, ajoutant une saveur subtile et aromatique.
- La mauve (Malva spp.) : Les jeunes feuilles et les fleurs de mauve peuvent être utilisées dans des salades, des soupes ou des plats sautés. Elles ont des propriétés apaisantes pour la gorge et l’estomac.
- Le lamier blanc (Lamium album), une jolie plante souvent confondue avec l’ortie, sauf qu’elle ne pique pas du tout et fait de magnifiques fleurs blanches bilabiées ! Elle peut se manger crue ou cuite, un peu comme des épinards dont elle rappelle aussi le goût.
- L’ail des ours (Allium ursinum) : Très en vogue depuis quelque années, c’est l’exemple typique d’une plante sauvage excellente, souvent présente en très grandes parcelles (parfois à perte de vue), et vendue une fortune dans le commerce. Les feuilles de l’ail des ours ont une saveur d’ail délicate et peuvent être utilisées en pesto, en soupe ou comme condiment pour relever divers plats !
Il est important de noter que ces exemples ne représentent qu’une petite partie des plantes sauvages comestibles disponibles. Avant de consommer une plante sauvage, assurez-vous de l’identifier correctement et consultez des ressources fiables ou des experts en la matière pour garantir sa comestibilité et éviter toute confusion avec des espèces toxiques ou similaires en apparence !
B. Recettes simples mettant en valeur les saveurs des plantes sauvages
À venir dans cette partie : d’autres liens vers des recettes à base de plantes sauvages !
IV. Les ressources disponibles pour approfondir vos connaissances en reconnaissance des plantes sauvages :
Je vous l’ai dit plus haut : la cueillette n’est pas mon métier et je ne suis pas non plus botaniste : c’est simplement une passion que je pratique ! L’essentiel de mon apprentissage provient de l’organisme de formation Le Chemin de la Nature et plus précisément de la Formation du Cueilleur, mais aussi des balades en Île de France organisées par Le Chemin de la Nature, ainsi que divers week-ends de stage botanique et cueillette ! J’ai également pour projet de m’inscrire à l’École des Plantes de Paris.
Si vous souhaitez approfondir vos connaissances en reconnaissance des plantes sauvages, il existe une multitude de ressources disponibles pour vous aider dans votre apprentissage. Voici quelques-unes des ressources qui m’ont aidé :
– Les guides de terrain :
Les guides de plantes sauvages spécifiques à votre région, à un type de plantes ou plus généralistes peuvent être une ressource précieuse. Ils vous fournissent des informations détaillées sur les plantes, leurs caractéristiques, leurs habitats et leurs utilisations. Il faut apprendre à les utiliser via des clés d’identification, mais c’est assez simple ! Certains guides incluent également des illustrations ou des photographies pour faciliter l’identification.
Le must du must, c’est une flore, et notamment la bible : Petite flore de France – Belgique, Luxembourg, Suisse, éditée chez Decitre !
– Les applications mobiles :
Il existe des applications mobiles qui peuvent vous aider à identifier les plantes sauvages. Ces applications permettent souvent de prendre une photo de la plante, puis elles vous fournissent des informations sur son nom, ses caractéristiques et parfois même sur ses utilisations. Certaines applications offrent également des fonctionnalités de géolocalisation pour vous aider à identifier les plantes spécifiques à votre région. La plus connue, c’est Plantnet ! Mais attention, ces outils ne sont jamais fiables à 100% et ne vous dispensent jamais de respecter l’ensemble des règles de sécurité lors de vos cueillettes !
– Les formations et ateliers :
Les formations et les ateliers sur la reconnaissance des plantes sauvages sont une excellente façon d’apprendre directement auprès d’experts. Ils peuvent vous enseigner les bases de l’identification, les caractéristiques clés à observer et les bonnes pratiques de cueillette. Recherchez des organisations locales, des jardins botaniques ou des associations de cueillette qui proposent ce type de formations. Et si vous en avez les moyens, optez pour la formation du Chemin de la Nature qui est topissime!
J’en profite pour vous partager le code promo qu’a créé spécialement pour mon lectorat la team du Chemin de la Nature : c’est le code ONDINE qui vous offre 5% de réduction sur toutes les formations ! Ce code est cumulable avec d’éventuelles autres promos en cours ! Attention, le code promo doit bien être entré en majuscule pour fonctionner 🙂
Et pour lire mon avis complet sur la formation du cueilleur par le Chemin de la Nature, c’est ici !
– Le web (sites, blogs) et les réseaux sociaux :
Internet regorge de ressources en ligne pour apprendre sur les plantes sauvages. Des sites web spécialisés, des blogs, des chaînes Youtube, des comptes instagram ou TikTok peuvent fournir des informations détaillées et très pédagogiques, des photos et des expériences personnelles partagées par d’autres personnes passionnées ou carrément expertes de la cueillette de plantes sauvages ! Assurez-vous évidemment toujours consulter des sources fiables et de vérifier les informations croisées !
J’aime particulièrement :
- Lily Fairly (sur instagram)
- Les vidéos courtes du Chemin de la Nature sur Instagram et TikTok
– Les livres et les ouvrages spécialisés :
Les livres sur les plantes sauvages peuvent constituer une ressource précieuse pour approfondir vos connaissances. Recherchez des ouvrages réputés rédigés par des botanistes, des herboristes ou des experts en cueillette. Ces livres peuvent vous offrir une mine d’informations sur l’identification des plantes, leurs propriétés nutritives et médicinales, ainsi que des recettes culinaires. Chez moi j’en ai une bonne quinzaine, c’est trop, mais j’ai du mal à me retenir d’acheter tout livre traitant de cueillette sauvage quand je tombe dessus !
En utilisant ces ressources, vous pourrez développer vos compétences en reconnaissance des plantes sauvages et enrichir votre expérience de cueillette. N’oubliez pas de toujours faire preuve de prudence et de vous référer à des sources fiables pour garantir une identification précise des plantes sauvages que vous souhaitez cueillir !
À venir : la liste des ouvrages que j’ai le plus aimé sur la cueillette sauvage et la cuisine de plantes sauvages
Conclusion :
La cueillette sauvage des plantes comestibles et médicinales est une activité aussi passionnante que gratifiante, mais il est primordial de s’informer et de cueillir avec la plus grande des prudences ! En suivant les conseils de reconnaissance, les précautions de sécurité et les meilleures pratiques de cueillette que nous avons partagés dans cet article, vous serez en mesure de profiter pleinement des bienfaits de la cueillette sauvage en toute sécurité. N’oubliez pas de toujours respecter la nature et de préserver les écosystèmes fragiles lors de vos explorations.
Bonne cueillette !
Cet article t’a plu ? Enregistre le sur Pinterest afin de le retrouver plus tard, et que d’autres personnes le découvrent !
Transparence :
Ce guide sur la cueillette sauvage contient des liens d’affiliation ainsi qu’un code promo affilié, qui me permettent de percevoir une forme de rémunération pour mon travail de rédaction et de pouvoir vous proposer mes recommandations tout en conservant ma pleine liberté de parole ! N’hésitez pas à aller consulter la section « à propos » de mon blog pour en savoir plus ! Mais en gros : je ne suis pas rémunérée pour rédiger cet article, mais si vous achetez des formations sur le sites du Chemin de la Nature en utilisant mon code promo ONDINE, je percevrai un petit pourcentage sur cette vente, et vous d’une réduction. N’hésitez pas si vous avez des questions !
Aucun commentaire