Maldives, promenades à dos d’éléphant, etc… Comment ne pas voyager comme un gros beauf, et surtout pourquoi.

Ça y est, l’été est arrivé et vous avez probablement déjà booké vos escapades estivales, plus ou moins lointaines. Mais voyager (notamment à l’étranger) c’est un peu comme les super-pouvoirs: cela implique de grandes responsabilités !

En voyageant, nous faisons tourner des économies entières, dont certaines sont franchement pas cool. Se promener à dos d’éléphant ou barboter parmi les coraux, ça a juste l’air mignon, inoffensif, et tellement exotique. Et si tant de tours opérateurs vous le proposent, ça ne peut pas être méchant ! Vous ne pensiez vraiment pas à mal en le faisant, mais en creusant un peu, certaines pratiques touristique pourtant très populaires sont éthiquement déplorables.

Alors si vous êtes prêt à payer plusieurs centaines ou milliers d’euros pour déplacer votre séant le plus loin possible du canapé du salon, vous prendrez bien la peine de réfléchir un tout petit peu en amont à comment ne pas enrichir avec votre salaire si durement gagné des pratiques ou systèmes que vous ne cautionnez pas (du moins, je l’espère!). Vous êtes peut-être déjà tombé dans l’un de ces pièges (moi aussi, comme je l’indique plus bas), l’essentiel est de s’en rendre compte pour ne plus refaire ce genre d’erreurs. Alors oui, je suis plutôt pas sympa voire carrément vénère dans cet article, mais je pense que le sujet mérite cette bonne grosse gueulante !

Voici donc un tout petit guide, évidemment non exhaustif, qui vous permettra d’entr’apercevoir le côté obscur du tourisme. Alors n’écoutez pas (trop) votre agence de voyages ou vos copains qui l’ont fait et ont trouvé ça « Gé-nial » et boycottez-moi tout ça !

Edit : c’est étonnant comme les personnes qui m’écrivent pour exprimer leur désaccord sont exclusivement des personnes ayant effectué ce type de tourisme et essaient de relativiser… Ne vous sentez pas blessés dans votre ego, acceptez d’avoir été un peu aveugles et d’avoir fait des choix pas toujours très réfléchis dans vos voyages comme j’admets volontiers l’avoir fait moi même. L’important est d’être capable de se remettre en question pour ne plus refaire ce type d’erreur et d’en parler autour de soi, et c’est tout le but de cet article !

1) La balade de gros beauf à dos d’éléphant

Vous voyagez en Asie du sud-est, notamment en Thaïlande. Génial ! Vous allez adorer, c’est magnifique. Cependant, comme à tous les touriste visitant cette région du monde, vous allez probablement vous voir proposer une balade à dos d’éléphant. Ca va en faire une belle photo à poster sur Facebook ! Aussi excitant et exotique que cela paraisse, la balade à dos d’éléphant est une pratique d’une infâmie assez difficilement égalable, et c’est d’ailleurs pour ça que je l’évoque en premier !
Pour transporter jusqu’à 8 touristes bien gras sur son dos sans risque pour leur sécurité, l’éléphant subit un dressage nommé le « phajaan »,digne d’un bon film d’horreur à base de torture, visant à le briser psychologiquement et à lui inspirer terreur et soumission à l’égard de l’homme. Oui oui, exactement comme a fait Ramsay Bolton à ce pauvre Theon Greyjoy, pour les fans de Game of Thrones qui me lisent.

Durant toute sa vie, il travaillera dans l’épuisement, la soif et la torture. En cas de rébellion ? Hé bien comme le ferait Ramsey Bolton, si un petit coup de torture supplémentaire ne suffit pas à le remettre dans le droit chemin, ce sera la mise à mort ! Il ne faudrait pas risquer la sécurité des touristes qui lui détruisent la colonne vertébrale en étant bien trop nombreux sur son dos…
Plus d’information sur le sujet : Un article de l’Express, une vidéo de Maxisciences , ou ce très bon article des voyageurs Seth et Lise.

2) Aller aux Maldives, parce qu’OSEF

Les Maldives, c’est un peu dans l’imaginaire collectif la destination de rêve, sable blanc, cocotiers et maisons flottant sur la lagune bleue !
Mais les Maldives sont clairement un pays schizophrène. D’un côté un tourisme de luxe décomplexé, et de l’autre, les vraies Maldives, celles de ses habitants, que les touristes ne voient jamais.

Dictature islamiste, les drapeaux de DAECH flottent allègrement dans les centre-ville, le seul président élu démocratiquement croupit en prison tandis que le frère du dictateur précédemment déchu a repris le pouvoir et imposé au passage la charia. Le pouvoir judiciaire est aux mains exclusives du dictateur et de sa famille et la peine de mort s’applique même aux enfants dès 7 ans. Grosse ambiance ! Autant vous dire qu’il ne fait pas bon vivre aux Maldives, qui fournissent du coup tout plein de volontaires pour aller se faire exploser au nom de Dieu.

Mais si cela vous importe peu (ben oui, il y a des gens qui s’en foutent de cautionner des dictatures et des réseaux terroristes) je vais tenter d’abattre mon autre carte: la pollution. L’industrie du tourisme y est tellement énorme (et les politiques de développement durable tellement inexistantes) que les Maldives souffrent d’une grave crise de pollution. Les Maldives produisent ni plus ni moins de 400 tonnes de déchets par jour (3,5kg de déchet chaque jour et par gros beauf de visiteur à travers ses activités diverses et variées, sa vie à l’hotel, ses restaurants… Une quantité gigantesque, impossible traiter. Une no-go zone des Maldives, Thilafushi « l’île-déchet » fait donc office de décharge à ciel ouvert, et une bonne partie finit tout simplement dans la mer. Peut-être que la perspective de nager pas loin d’une des plus grandes décharges à ciel ouvert du monde vous calmera !

Mais cela, votre agence de voyage ne vous en parlera probablement pas…

Alison Teal Thilafushi Maldives

Alison Teal s’est rendue sur l’île-déchet de Thilafushi pour immortaliser le drame silencieux de la pollution aux Maldives. Suivez-la sur www.alisonadventures.com !

Plus d’informations sur les Maldives avec Mr Mondialisation (aspect environnement) ou TV5 Monde (aspect politique).

Il y a eu aussi un envoyé spécial sur le sujet : https://youtu.be/DusU_IPwAzk

3) Prendre une photo de gros beauf avec un tigre

Parce que c’est trop cool pour ton profil Tinder !
Il a été démontré qu’au « Temple des Tigres », attraction hautement touristique de la Thaïlande, drogue et maltraite ses tigres, pour que vous puissiez venir en masse vous photographier avec eux. Les tigres ont depuis été évacués, face à la pression des associations. Je ne sais pas si d’autres lieux pratiquent encore la photo avec tigre mais j’imagine que oui au vu du nombre de ces photos que j’ai pu voir passer sur les réseaux sociaux et les sites de rencontres, j’ai du mal à imaginer que cela n’existe plus ! Et on ne se mentira pas, quel que soit l’endroit où on vous laisse vous promener au milieu des tigres et les papouiller comme des chatons, il y a baleine sous gravillon !

Alors, ne cédez pas à la tentation de la parfaite photo de profil et laissez-moi ces pauvres bêtes subir leur triste sort tranquilles.

Capture d’écran 2016-07-05 à 00.08.09

Ouais, je vais grave pécho sur Tinder avec cette photo trop #cute #groarrr ! (Photo Reuters, une touriste pose au Temple des Tigres)

Plus d’infos: L’illustré documente l’évacuation du Temple

4) Défoncer les récifs coraliens en barbotant dedans

Le corail se porte globalement très mal, je ne vous apprends rien. Cette petite faune fragile et pourtant essentielle à l’équilibre naturel est entrain de disparaître à vitesse grand V. La faute bien sûr au réchauffement climatique, mais également aux génies qui trouvent super cool d’aller nager dedans pour observer cette merveille et d’en ramasser un petit bout au passage, en souvenir. Quand ils sont un peu moins débiles, ils n’en ramassent pas mais c’est avec leur crème solaire chimique pleine de saloperies qu’ils les intoxiquent, ou en leur marchant dessus qu’ils les détruisent. Alors soyez intelligent, allez vous baigner loin, très loin des coraux !

Plus d’informations: Voyageurs du net, l’Echo Touristique

reef_snorkellers

Oh les jolis coraux ! Je vais en ramener un à la maison tiens, ça épatera les potes ! (Source: un site de promotion du tourisme coralien que je ne citerai pas ici)

5) La Birmanie, la « dictature fréquentable »

La Birmanie, voilà un cas fascinant. De la Birmanie, le touriste lambda connaît l’histoire médiatisée d’Aung San Suu Kyi et sait plus ou moins grâce à cela que la Birmanie n’est pas une pays funky mais qu’il y a cependant plein de belles choses à voir. Le gouvernement, dictature militaire il y a encore peu, avait décidé il y a quelques années seulement de s’ouvrir au tourisme (pour faire un peu de bif). De plus en plus de tours opérateurs ont alors commencé à proposer des voyages en Birmanie: l’engouement est tel que l’offre hôtelière ne suit pas. Les prix flambent, les séjours sont hors de prix et les agences de voyage et le gouvernement s’en mettent plein les fouilles. Le processus de sélection présidentielle (un président et deux vice-présidents) est construit tel qu’il garantit la place de vice-président à un militaire, non élu par le peuple. Youpi ! Quelque chose me dit que malgré l’élection toute chaude d’un président, la transition démocratique est encore à faire et que les richesses du tourisme ne profitent pas tant que ça à la population.

En plus de cela, comme indique Info-Birmanie, « l’armée garde la mainmise sur les organes politiques, en conservant notamment 25% des sièges, ce qui lui permet de bloquer tout amendement de la Constitution. Elle garde aussi le contrôle des trois ministères clés, aux plus gros budgets : l’Intérieur, la Défense, et la Gestion des frontières. Enfin, la Constitution donne aussi à l’armée le pouvoir de reprendre le contrôle direct du pays si elle décide que « l’unité nationale est menacée ». Ces « lots de consolation » ont été minutieusement préparés depuis plusieurs années pour que l’armée « assure ses arrières » dans un processus de transition démocratique qualifié de « cosmétique » ».

Sympa la transition démocratique !

Je me pose également quelques questions: sous la dictature militaire, près de la moitié du territoire était inaccessible aux touristes, soit disant pour « raisons de sécurité » (en vrai, pour les mêmes raisons qu’on ne vous laisse pas vous promener partout en Corée du Nord «déplacement de population et travail forcé, c’est dans ces zones non autorisées que se déroulent les pires horreurs, sans aucun témoin » indique Marie Battini d’Info-Birmanie.). Ces zones sont-elles désormais accessibles ? Qu’en est- il des déplacements de populations et du travail forcé ? Disparus ? Naaaah, à d’autres… Je n’ai pour le moment pas réussi à le savoir de source fiable, mais mon petit doigt me dit que tout n’a pas disparu comme par miracle en mars 2016 avec l’élection d’un président et que c’est toujours pas si cool que ça d’être Birman ! (Si vous avez de l’info sur le sujet, partagez la en commentaires avec une source fiable, je mettrai l’article à jour !)

Par ailleurs, président élu démocratiquement ou pas, la Birmanie reste un pays où les violences religieuses sont super flippantes: les bouddhistes y appelant allègrement au meurtre des musulmans et saccageant les mosquées locales (oui oui, lisez Le Monde). On s’amuse bien en Birmanie !

Alors oui, sûrement, la Birmanie prend malgré tout peut-être une bonne voie et mérite sa chance. Certains répondront aussi que le tourisme permettra peut-être au pays de se développer et de s’ouvrir, peut-être même de connaître une vraie transition démocratique (car là, on reste quand même dans une parodie de démocratie pour rassurer la communauté internationale et attirer les touristes). Mais si il y a encore peu la Birmanie était une dictature et est aujourd’hui une parodie de démocratie, on peu se demander à partir de quand une dictature (ou une parodie de démocratie) est touristiquement fréquentable ? Une vraie question. Croisons les doigts et espérons que ce beau pays évolue positivement et fasse profiter à sa population des énormes richesses du tourisme !

Si vous voulez tout de même absolument aller en Birmanie voir des pagodes dorées, des solutions partielles existent (je dis bien partielles car il ne faut pas se leurrer, votre argent ira quand même en bonne partie financer un gouvernement pas cool) tels que Arvel Voyages ou Birmanie Responsable.

Plus d’infos sur la Birmanie: Tourmag, ou Le Figaro.

birmanie moines manif anti musulmans

Des moins bouddhistes dans une manifestation antimusulmane à Sittwe, ouest de la Birmanie, le 3 juillet 2016 (il y a deux jours, donc). Crédit: Jeanne Marie Hallacy / AFP

6) Faire des safaris humains (et trouver ça cool)

Si vous voyagez aux abords de l’Amazonie (petits veinards), vous vous verrez probablement proposer par des guides peu scrupuleux d’aller observer les tribus humaines authentiques, celles qui n’ont aucun contact avec la civilisation occidentale. Ça c’est badass !

Le truc, c’est que si ces tribus refusent le contact avec la civilisation, ce serait peut-être sympa de respecter ce choix ? Par ailleurs, cette absence de contact les rend très vulnérables à nos pathologies: vos mains sales et votre rhume peuvent décimer une tribu. Alors non, laisser trainer des « appâts » tels que de la nourriture et des vêtements aux abords des fleuves, comme le font plein de gros malins qui tentent de les apercevoir, ne fera pas de vous un Mike Horn, tout juste un gros beauf irrespectueux. Foutez-leur la paix.

(Cela vaut aussi avec des peuples non-isolés, comme les femmes-girafes de Thaïlande par exemple)

Plus d’informations: Survival France, L’Express

indiens isolés tourisme

Tribu North Sentinel, sur une île située dans le Golfe du Bengale et appartenant à l’Inde. Ils tuent toute personne débarquant sur leurs côtes. Foutez-leur la paix et tout ira bien ! / Crédits G.Miranda/FUNAI/Survival

7) Le tourisme de la misère, pour se sentir un peu thug dans les favelas

Si l’envie vous prend d’aller visiter des favelas brésiliennes (ou autre cible de ce que l’on nomme le « tourisme de la misère ») bien cadré par un guide local pour voir comment vivent les gens dans l’extrême pauvreté et la violence et vous faire au passage une petite montée d’adrénaline en ayant l’impression de vivre dangereusement quelques heures pour pouvoir ensuite raconter à vos potes un dégueulis bien pensant à base de « Ils n’ont rien et pourtant ils ont l’air teeeeellement plus heureux que nous qui avons tout! », hé bien j’espère que vous vous ferez tirer votre appareil photo à 1200 boules ainsi que votre portefeuille lors de cette virée.

Courrier International en parle très bien ici

8) Visiter des orphelinats au Cambodge et y croire

C’est une économie florissante au Cambodge (et probablement ailleurs). Des orphelinats privés poussent comme des champignons et sont peuplés majoritairement d’enfants pauvres, mais pas orphelins du tout (pour les 3/4 d’entre eux). Le jour, ils ont la mission d’attendrir les touristes pour leur donner envie de faire un gros don à l’orphelinat. Evidemment, ça fonctionne bien. Le soir, les enfants commencent leur deuxième journée de travail comme l’explique Cambodge Post:

La grande majorité de ces orphelinats exploitent les enfants pour collecter des fonds. Tard le soir, on les envoie dans des bars de nuit pour inciter la clientèle à mettre la main à la poche. Dans les endroits très fréquentés par les étrangers, comme dans les environs de Phnom Pen, sur le tristement célèbre site de Killing fields, on les retrouve à tenter de convaincre les touristes de venir visiter leur orphelinat.

Enfin la plupart de ces orphelinats n’ont aucune politique de protection des enfants. N’importe qui peut visiter ces centres, y compris des personnes mal intentionnées. En visitant un orphelinat, les touristes maintiennent ces enfants dans une situation vulnérable, affirment les ONG. Les orphelinats devraient être un endroit sûr pour les enfants, non pas un lieu ouvert au public.

tourisme enfants orphelinats

Campagne de Think Child Safe sur www.thinkchildsafe.org/thinkbeforevisinting

9) Aller emmerder les tortues qui veulent juste pondre tranquille sur les plages du Costa Rica (ou d’ailleurs)

Déjà qu’elles sont globalement en voie d’extinction et que parmi les nombreux oeufs qu’elles pondent seulement une ou 2 tortues (voire aucune) arrivera à l’âge adulte, elles n’ont vraiment, vraiment pas besoin des hordes de touristes qui veulent taper la pose en photo avec elles lorsqu’elles viennent pondre sur la plage. Les moins évolués d’entre eux ramassent un oeuf et le gardent en souvenir (il faut quand même être sacrément demeuré, ou ignare, ou les deux).
Certes, c’est un spectacle magnifique qu’on aimerait tous voir. Mais votre présence les perturbe et les met en danger, certaines font même demi tour et ne pondent pas. Et elles n’ont vraiment pas besoin de ça !
Alors, fichez-leur la paix et laissez-les pondre tranquille ou bien je me charge d’envoyer 200 touristes à votre accouchement ou à celui de votre femme !

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De gros beaufs empêchant les tortues de pondre sur les plages du refuge de la vie sauvage d’Ostial au Costa Rica / Copyright SITRAMINAE

Plus d’informations sur le sujet: L’Express, Notre-Planète

L’occasion de rappeler peut-être que la faune sauvage n’est pas une attraction touristique et que les safaris sont tout autant à bannir (de même que les zoos, mais c’est ce n’est que mon opinion personnelle et je sais qu’elle est malheureusement peu partagée). Les animaux, c’est fait pour vivre dans la nature, pas dans de petites cages, même avec de beaux décors en plâtre. Alors si votre petite Léontine veut absolument voir des loutres, montrez lui un beau documentaire plutôt qu’une pauvre bête dépressive avachie sur un décor en plâtre minable. De même, vous éviterez de vous faire promener en calèche même en Europe, de poser en photo avec des petits singes tout mignons en Chine comme j’ai fait l’erreur de le faire beaucoup plus jeune (et moins instruite sur le sujet) ou toute autre activité impliquant la captivité d’un animal dans des conditions dont nous ignorons toujours tout en tant que simple touriste.

Et cela vaut bien sûr AUSSI pour la France.

Alors soyez des touristes responsables ! Ne donnez pas votre argent aux dictatures, ne contribuez pas à la maltraitance animale ou humaine, respectez les peuples autochtones et réflechissez à ce qui se cache derrière vos loisirs touristiques !

Des alternatives

Si vous avez lu cet article jusqu’ici (bravo et merci!), il y a de quoi être un peu déprimé non ? Mais je ne vous laisserai pas partir comme ça ! Car dénoncer les mauvaises pratiques c’est bien, proposer des alternatives, c’est mieux !

Au delà du fait de tout simplement vous renseigner sur vos destinations et prendre 2 minutes pour réfléchir aux conséquences de tel ou tel choix (c’est déjà 50% du taf), certaines personnes ont décidé de vous aider à passer des vacances plus responsables.

L’éco-tourisme se développe et des organismes vous proposent des séjours a priori garantis sans beaufitude égoïste et irresponsable. Jetez un oeil au site internet de l’Association Française d’Ecotourisme !

Vous trouverez également ici une liste de labels de tourisme responsable pour vous guider dans vos choix.

Allez, maintenant, tous en vacances !!!

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Je poste aussi des choses tout à fait inintéressantes sur Instagram et Twitter.

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45 Comments

  • Répondre lapetiteperruche 5 juillet 2016 at 14 h 38 min

    Malheureusement beaucoup de personnes ne pensent pas à mal en faisant ce genre d’activité (à part certaines qui semblent évidentes et que je connaissais pas type visites d’orphelinas et de favelas (hein ?!)…c’est vraiment bien que tu les expliquent à ceux qui l’ignorent !
    Malheureusement le tourisme fait souvent beaucoup de mal…laissons les animaux et les habitants en paix…!

    • Répondre Ondine 5 juillet 2016 at 16 h 25 min

      Je ne sais pas, on ne pense pas forcément à mal en visitant un orphelinat et en faisant un don à la fin… On se sent même sûrement utile j’imagine ? Quand on ne prend pas la peine de regarder plus loin… C’est triste 🙁

      • Répondre lapetiteperruche 5 juillet 2016 at 16 h 58 min

        C’est vrai…en même temps tout est fait pour nous duper et nous faire croire que c’est « tout beau tout propre »…

      • Répondre Gaya 30 octobre 2019 at 7 h 54 min

        Je suis d accord avec l’article globalement surtout concernant les lieux touristiques traites comme une attraction a disney! mais si on boycotte les dictatures et les lieux ou le tourisme profite a un gouvernement peu scrupuleux une belle partie de la planète sera inaccessible aux voyages y compris des pays proches.

        • Répondre Ondine 21 novembre 2019 at 23 h 44 min

          Hé oui ! Vivre selon son éthique implique de ne pas pouvoir TOUT faire… et parfois de pouvoir faire beaucoup moins. C’est le jeu.

  • Répondre Pauline Perfettini 5 juillet 2016 at 15 h 01 min

    Mais FAN de cet article comme je l’ai dit sur Facebook (avant même de le lire d’ailleurs). Très très bien documenté, détaillé mais pas ennuyeux, drôle juste ce qu’il faut mais qui pousse à prendre conscience de ce qu’il se passe à l’autre bout du monde.
    Je n’avais aucune idée de certaines de ces horreurs (moi qui pensais que les bouddhistes étaient des amours!) alors merci merci merci de m’avoir encore plus ouvert les yeux !

    xxx
    Pauline de http://pkpdotcom.com/

    • Répondre Ondine 5 juillet 2016 at 16 h 18 min

      Merci pour ce commentaire super encourageant !! J’espère que ces informations circuleront, et que d’autres articles sortiront… C’est important !

    • Répondre Maryam 6 juillet 2016 at 17 h 09 min

      Bonjour Pauline

      Renseignez vous sur les Rohingya ( la population la plus persecutée au monde selon L’ONU) et par qui ? Par des bouddhistes d’amour ( je ne généralise pas bien sur) mais ils n’ont pas d’âme en birmanie et c’est la raison principale ou je n’y metterai jamais les pieds.

      Maryam

  • Répondre Alexandra 5 juillet 2016 at 16 h 12 min

    P.S : j’ai partagé ton article sur ma page fb 🙂

  • Répondre Ondine 5 juillet 2016 at 16 h 15 min

    Merci !! <3 Contente qu'il te plaise ! C'est vrai que ce sont des sujets cruciaux et vraiment pas assez abordés…

  • Répondre tania 6 juillet 2016 at 7 h 57 min

    j avais entendu parler des conditions des éléphants en Thailande, à Chang Mai, finalement je n ai pas fait la ballade ai préféré un cours de cuisine super chouette

    des fois les gens ont des réaction bizarres , quoi t es allée à Rio et t es pas allée dans une favéla pkoi ? qd j ai expliqué que je n aais pas envie d allee au zoo on m a répondu ben tu vas bien visiter les autres quartiers alors pkoi pas celui la
    je sais que j aurais été mal à l aise même si favéla pacifiée , je sais pas ça fait ah ben je regarde comment vous pauve vous vivez
    je disais à cette personne des quartiers pauvres , y en a aussi en France et cela me viendrait pas à l idéee de visiter. Certes au Brésil , le cadre est différent, sous le soleil mais n empêche.

    Mon explication n a pas convaincu, en gros j etais la nulle qui n avais pas fait ce que tout le monde fait la bas

    • Répondre Ondine 6 juillet 2016 at 9 h 18 min

      Bravo, en espérant que même si tes explications n’ont pas convaincu sur le moment elles ont fait réfléchir tes amis et petit à petit ça germera 🙂

  • Répondre Adam 6 juillet 2016 at 10 h 04 min

    Ok pour dénoncer ces choses-là, dire que ce n’est pas bien, etc… Seulement, je dois vous le dire aussi, j’apprécie pas vraiment le ton violent et agressif employé, destiné à culpabiliser plus qu’autre chose. D’autre part, et c’est probablement ce qui me gêne le plus ici, chaque pays commet des atrocités ; à ce compte-là, zoomer sur ces quelques-là est certes instructif, mais il y a des réalités qui à mon sens sont oubliées ici. L’industrie du tourisme « beauf », comme on l’a développé sur la Côte d’Azur à coup de tractopelles et de bétonnières, sert aussi de gagne-pain pour nombre de restaurants, hébergements touristiques, guides et autres dans ces pays qui n’ont rien d’autre à offrir. C’est peut-être pas l’idéal, mais dans notre beau monde mondialisé, il y a les riches et les pauvres. Et quand on est pauvre ou miséreux, dresser un éléphant pour s’en sortir est peut-être la seule façon de survivre.

    Puis, qui, ici, s’est posé la question d’aller ou pas aux États-Unis sous prétexte qu’ils pratiquent encore la peine de mort et attaquent le monde entier ? Qui va s’empêcher de visiter la France qui bombarde la Syrie depuis cinq ans sans aucune raison et est actuellement le deuxième exportateur mondiale d’armes à feu ? Mettre l’accent sur l’éco-tourisme, oui, c’est cool, mais je ne m’empêcherai pas d’aller aux Maldives ou en Birmanie, si mes finances me le permettent. Et ce, même si ma consommation sur place servira une dictature. Ne serait-ce que pour rencontrer les habitants là-bas et échanger avec des cultures différentes de la mienne.

    Personnellement, il ne me viendrait pas à l’idée de grimper sur un éléphant, de visiter un orphelinat, une tribu amazonienne ou d’arracher des coraux. Mais il me semble important de voir aussi les choses sous cet angle-là, certes pas joli, mais qui est parfois une façon de survivre ; les quelques tribus indiennes qui subsistent dans l’Arizona, l’Utah ou le Nevada sont très heureuses de vendre leurs bijoux ou de proposer les visites des canyons environnants…

    • Répondre Ondine 6 juillet 2016 at 10 h 13 min

      Merci pour votre commentaire passionanant !
      Pour vous répondre, le ton est volontairement agressif. C’est un choix éditorial pour cet article. D’autres m’ont fait la reflexion inverse, qu’ils auraient eu des propos plus durs que les miens… chacun sa sensibilité 🙂
      Pour la suite de votre discours en revanche je ne suis pas sure de comprendre: vous me reprochez de ne pas condamner dans cet article d’autres systèmes, tout en indiquant que cela ne vous empêchera pas de visiter les pires. Je ne comprends pas !
      Ceci dit, si vous avez bien lu l’article jusqu’au bout, j’indique clairement que la solution n’est pas de ne plus voyager, et que la clé est tout simplement un tourisme responsable, avoir de la réflexion sur la portée de ses actions quand on voyage (comme dans la vie quotidienne au final). Nous sommes donc d’accord ! Et si vous voulez visiter la Birmanie, j’ai fourni quelques liens vous permettant de le faire de manière plus responsable. Pour les Maldives en revanche, j’ai pas trouvé, et de ce que j’ai réussi à en savoir vous ne pourrez tout simplement pas visiter la population… inaccessible aux touristes depuis assez récemment. Si vous trouvez des infos sur comment voyager aux Maldives de manière responsable et visiter autre chose que les parcs à touristes je suis preneuse et je le rajouterai à l’article !

  • Répondre Adam 6 juillet 2016 at 10 h 07 min

    Ceci étant, votre travail est très documenté et très instructif. Je ne veux pas que mon précédent commentaire vous fasse penser que je trouve votre blog sans intérêt, bien au contraire, s’il m’a fait réagir, c’est qu’il est intéressant.

    • Répondre Ondine 6 juillet 2016 at 10 h 15 min

      Merci beaucoup, je suis toujours flattée d’avoir des commentaires, positifs comme négatifs, après tout je n’ai pas la science infuse et je suis toujours partante pour me remettre en question et débattre 🙂

      • Répondre Niger Catherine 6 juillet 2016 at 10 h 23 min

        Si je puis me permettre… la photo de la « tribu isolée du Brésil » est en fait une photo de North Sentinel, une île située dans le golfe du Bengale et appartenant à l’Inde… cette tribu n’a réellement aucun contact avec le monde extérieur. Ils tuent toute personne débarquant sur leurs côtes. Les seuls rescapés ont été des naufragés dont un a été transpercé par une lance et sauvé in-extremis par ses co-naufragés…

  • Répondre Ondine 6 juillet 2016 at 10 h 20 min

    Ah oui ? J’ai repris la photo et la légende d’un site d’info pourtant ! Décidément même les sites d’info se plantent… merci !!

    • Répondre Niger Catherine 6 juillet 2016 at 10 h 33 min

      Il y a une petite vidéo, que tu peux trouver sur YouTube, où on voit cette tribu, vue d’avion… il suffit de taper « North Sentinel » vidéo. Par contre, il est vrai que des bateaux de touristes passant à proximité jettent des noix de coco sur les plages… pour servir d’appâts et ainsi les prendre en photo…

      • Répondre Ondine 6 juillet 2016 at 10 h 46 min

        Merci je vais regarder ça !

  • Répondre Cecilia (Voyageurs Gourmands) 6 juillet 2016 at 10 h 49 min

    Ton article est super ! bien détaillé et marrant! j’ai tout lu 🙂
    Je pense que (comme tout me diras tu), ça dépend de la vision de chacun…. Par exemple, personnellement il y a des trucs qui me paraissent vraiment absurde : la photo avec le tigre par exemple! Évidemment qu’il est drogué! C’est pas un tigre magique quoi!

    Il y a certain truc que j’ai fait il y a quelque temps et qui ne me plaise plus trop aujourd’hui, comme le zoo. J’ai visité celui de Beauval il y a 2/3 ans, c’était en novembre, donc il faisait froid, et beaucoup d’animaux étaient donc à l’intérieur : girafes, rhinocéros etc…des singes dans des minis « vitrines », ça m’a vraiment dérangé en fait, alors qu’auparavant je n’y avais jamais pensé…

    Et il y a d’autres trucs que j’ai fait, et que j’ai « aimé faire » à l’époque (les favelas il y a 6 ans et demi), mais qu’avec certains arguments actuels me laisse un avis mitigé. Et je ne suis pas sûre qu’aujourd’hui je le referais… C’est peut être l’âge, ou la conscience, ou la réalité actuelle des choses. Mais à l’époque nous avions pris un guide local, qui travaillait avec une favéla pour reverser les sous à la communauté (école, artisans etc.), et tout les gens que nous avions rencontré étaient contents de discuter avec nous (nous parlions tous portugais). C’était aussi avant la pacification et toute la médiatisation qu’il y a eu autour de ça… Je ne me cherche pas d’excuses sur le fait de l’avoir fait, car comme je le disais j’ai aimé le faire à ce moment là, mais c’est sûr que c’était avec d’autres « circonstances », une autre « atmosphère »…

    • Répondre Ondine 6 juillet 2016 at 10 h 53 min

      En effet, tout est une question de perspective… ou parfois de moment. Quand j’étais petite j’adorais les zoos, les parcs aquatiques etc, maintenant ça me déprime complètement… On évolue (et heureusement) 🙂

  • Répondre Anouk 6 juillet 2016 at 15 h 49 min

    Hello,
    J’aime beaucoup ton article, autant le contenu que ta manière d écrire. On entend de plus en plus parler de d eco tourism, certainement que les consciences s’éveillent sur certains points, mais PAS ASSEZ évidemment.

    Bref, du coup un article qui tente de regrouper toutes ces pratiques et qui rappelle aux touristes qu’ils ont un CERVEAU et qu’ils peuvent l’UTILISER et PENSER par eux mêmes on en a besoin


    Bon puis,
    « Vous proposent des séjours a priori garantis Dans beaufitude égoïste et irresponsable »
    Je crois que tu voulais écrire Sans?

    Anouk

    • Répondre Ondine 6 juillet 2016 at 15 h 50 min

      Merci !!! Je file corriger ça tout de suite ! <3

    • Répondre Ondine 6 juillet 2016 at 15 h 54 min

      Et surtout MERCI pour tes encouragements !!! Ca motive à continuer 🙂

  • Répondre Laura Talias (Birmanie Responsable) 7 juillet 2016 at 13 h 33 min

    Coté déchets, le très bon docu wasteland devrait t’intéresser, Ondine : Vik Muniz, un artiste contemporain est parti dans la plus grande décharge du Brésil pour s’intéresser aux « pickers », les ramasseurs qui collectent les ordures pour les revendre.

    Wasteland retrace l’histoire du projet : les créations artistiques de l’artiste en collaboration avec les pickers, qui finiront par vendre de gigantesques oeuvres d’art utilisant les déchets, le tout au profit d’une association pour les pickers…
    Une très très belle aventure !

    Côté Birmanie, puisqu’après tout c’est un peu notre sujet chez Birmanie Responsable !, ça fait plaisir de (re)voir un peu de l’envers du décor, par un auteur qui ne mâche pas ses mots.

    Petite précision déjà : chez nous, on ne trouve pas de voyage clé en mains : nous sommes une asso de sensibilisation qui travaille sur un guide gratuit de bonnes pratiques pour les voyageurs.
    Autrement dit : on est parties interviewer les Birmans sur cette question, « comment avoir un bon impact sur le pays et ses habitants en tant que touriste ? »

    Donc on compile les réponses et nos infos pour proposer des actions simples et rapides pour le quotidien.
    Genre éviter les chaînes ouvertes 24h/24 et aller plutôt à l’épicerie familiale pour faire ses courses de proximité à la capitale, ou partir avec des ebooks en anglais et de la musique de son pays pour partager avec vos nouveaux amis !

    Tout cela sera rassemblé dans un guide gratuit pour les voyageurs sur notre site !

    Et justement, évoquer l’envers de la carte postale, c’est aussi notre boulot.
    Parler de l’intolérance religieuse, des réfugiés qui fuient toujours les combats (qui continuent, il y a toute une flopée d’armées ethniques dans le pays !), des salaires dérisoires, d’initiatives locales à soutenir, des réalités sociales et politiques… La liste est longue.

    (On en reparle quand tu veux !)

    En ce qui concerne le bouddhisme et les appels à la haine envers les musulmans, petit focus :
    moi aussi j’avais en tête cette image très pacifique et tolérante du bouddhisme.
    Wrong ! Enfin, pas vraiment.
    Dans la pratique, ce sont des extrémistes (toujours eux) qui sont à l’initiative des mouvements racistes et violents (969 et Ma Ba Tha) et qui incitent à la haine envers les musulmans.

    J’ai collecté des témoignages de jeunes birmans (20-30 ans) pour un projet de bouquin, et beaucoup d’entre eux considèrent que les religions ne doivent pas être facteur de jugement des autres. Plutôt rassurant pour la prochaine génération !

    Mais il est vrai aussi qu’un certain racisme général flotte sur le pays…
    Il y a beaucoup à dire !

    Et pour revenir sur les mauvaises pratiques, on peut aussi déconseiller les volontariats en orphelinats.
    Tu peux en savoir davantage sur les volontariats pleins de bonnes intentions avec le film Voluntourist, accessible sur youtube !

    Bonne lecture !

    • Répondre Ondine 7 juillet 2016 at 13 h 36 min

      Merci pour ce commentaire très très instructif ! Je vais de ce pas consulter tout ça !
      Bravo à Birmanie Responsable, c’est une très belle initiative que je soutiens à fond ! Tous mes encouragements !!!

      • Répondre Laura Talias 17 juillet 2016 at 19 h 27 min

        Merci beaucoup 🙂
        Je n’hésiterai pas à t’inviter pour les prochaines expositions à Paris !
        A suivre à l’automne, sinon il faudra se déplacer à St Brieuc ou à Albertville en octobre !

  • Répondre De bec et de plumes 7 juillet 2016 at 16 h 38 min

    Super article ! Bien documenté, tu soulèves quelques problèmes dont j’ignorais l’existence comme les faux orphelinats ou l’île des déchets ! Incroyable… et pas dans le bon sens du terme… Je ne savais pas non plus pour le système politique de la Birmanie… en fait je ne savais pas grand chose et tu m’as appris beaucoup… bon, en même temps ce ne sont pas des « attractions » que je fréquente, ni des pays qui me font particulièrement envie.
    En y réfléchissant un peu, je me dis que s’ils ne m’attiraient pas particulièrement, c’est peut-être qu’inconsciemment, je savais qu’il se passe des trucs chelou là-bas… mais ce n’est pas le sujet.

    Bref, pour rebondir sur l’histoire des « arribadas » (l’arrivée massive de tortues marines) au Costa Rica, la photo est vraiment impressionnante… j’avoue avoir eu envie d’assister à ce spectacle qui doit quand même être hallucinant… mais je ne savais pas qu’il drainait autant de personnes… je suis peut-être naïf… mais ça ne me surprend pas. Le Costa Rica joue un double jeu, d’un coté il se façonne une vitrine écologique très efficace mais qui n’est que du vent ou presque… et de l’autre, ça tue des écologistes, construit à tout va, pratique encore le « finning », déforeste pour planter des palmiers à huile… niveau écologie on a vu mieux. C’est dommage, c’est un pays magnifique et très riche au niveau biodiversité. (si ça t’intéresse, j’ai écrit qq articles sur le Costa Rica: https://de-bec-et-de-plumes.com/costa-rica/ )

    En tout cas, merci pour ce partage instructif ! Et je m’abonne ! 🙂

    • Répondre Ondine 7 juillet 2016 at 17 h 25 min

      Merci pour ton commentaire ! C’est encourageant !
      J’ai eu la chance de visiter le Costa Rica car ma meilleure amie y vit, c’est vrai que c’est un pays tout en contrastes… Y compris en termes d’engagement écologique… C’est le pré-carré américain 😉 Cela mériterait un article de fond en effet ! Je vais aller consulter le tien !

      • Répondre De bec et de plumes 7 juillet 2016 at 17 h 27 min

        Elle habite dans quel coin ? Un article ne serait peut-être pas suffisant malheureusement, il y a vraiment beaucoup de choses à dire… et pourtant, j’ai adoré mes voyages là-bas. :/

  • Répondre Stéphanie - Il Etait Une Fois... Cocotte 7 juillet 2016 at 17 h 52 min

    Super article! Je connaissais quelques unes de ces honteuses pratiques mais pas toutes. On entend de plus en plus parler d’eco-tourisme et c’est tant mieux.

  • Répondre Jonathan 7 juillet 2016 at 19 h 46 min

    Merci pour votre article, instructif et avec des sources, ce qui est malheureusement souvent très rare 😉
    J’émettrai tout de même beaucoup de réserves sur des mots comme « tourisme responsable » « écotourisme » et autres, souvent bien plus proches d’un bon discours marketing que de la réalité. En me baladant un peu, j’ai vu des mots magnifiques mis sur des horreurs sans nom et des petites initiatives non-labellées plutôt clean. Et ne pas oublier qu’ajouter un seul de ces mots fait souvent doublé le prix, sans forcément doubler l’engagement social ou écologique.
    Bref, d’accord avec vous, il faut faire attention, être perspicace et ne pas oublier de parler avec les locaux et d’aller fouiller le web avant de faire des bêtises, tout en se méfiant de qualificatifs trop prétentieux.

  • Répondre FrogMom 8 juillet 2016 at 9 h 32 min

    Super article! J’ai grandi en Thailande et quand on etait petits, le truc de touriste c’etait visiter la ferme de serpents (ou on leur donnait des poules vivantes a gober), aller voir des spectacles de danse « traditionnelle » et aller faire des balades a dos d’elephant. Dans les annees 1980, les elephants etaient encore utilises comme animaux de bat dans les forets de tek mais je crois que ce n’est plus le cas. Toujours est-il que 30 ans plus tard, je suis revenue avec mes petites filles en Thailande. Premier voyage – benevolat pour une association de protection des tortues a Koh Phra Thong (super meme si on n’a pas vu une seule tortue) et snorkeling dans un parc national maritime Mu Ko Surin avec une petite agence tenue par un australien qui nous expliquait bien comment respecter les coraux. La dessus, un sans faute. Deuxieme voyage – direction Koh Chang, bien defiguree par le tourisme de masse explosif, et balade a dos d’elephant dans la foret dans un « elephant conservation centre. » C’etait avant que je lise tous ces articles sur les camps d’entrainement des elephants. D’une, je n’ai jamais eu aussi mal aux fesses! Mes eux filles et moi etions sur un fauteuil vachement sommaire qui ballotait a droite et a gauche sur le dos de l’elephant. Comme le chemin etait escarpe, on a failli finir par terre plusieurs fois et franchement, j’etais contente quand la demie-heure s’est terminee. Le lendemain, on a fait un trek dans la jungle qui nous a fait passer a cote de grands arbres au pied desquels etaient des grosses chaines. C’etait la « chambre » des elephants. Ca faisait pitie. Et maintenant je viens de lire une serie d’articles qui explique le conditionnement des elephants et comment on en fait des animaux de transport de beaufs. La c’est la goutte qui fait deborder le vase. Mince. Comment peut-on etre aussi mal renseigne sur l’envers du decor? La chose a encourager serait une vraie ethique de parcs nationaux et de protection de la nature dans ces pays la. Tres interessant article recemment dans le China Report sur les 18 futurs parcs nationaux chinois ou la priorite est souvent un peu floue. Faut-il encourager le tourisme local? Proteger le style de vie traditionnel a la UNESCO Word Heritage Site? Proteger les betes et les plantes? Peut-on tout faire en meme temps? Pas un sujet facile dans des coins ou l’interet monetaire est le seul qui fait avancer les choses. En tout cas, merci pour la reflexion.

    • Répondre Ondine 8 juillet 2016 at 9 h 35 min

      Merci pour votre commentaire ! L’essentiel est de se remette en question quand on est informé !

  • Répondre Olivier 9 juillet 2016 at 6 h 54 min

    ecotourisme.info …. entre nous, ça ressemble à du flan.. L’autoproclamée association française d’écotourisme .. dont on ne trouve aucune liste de membres … ça sent le type aux dents longues qui a flairé un bon filon commercial et qui ne manque pas de faire sa pub perso sur chaque page…

    Après, je ne dis pas que tout ce qu’il y écrit ou promeut est bidon.. mais ne nous voilons pas la face sur la nature du truc, et ses intentions.

    The International Ecotourism Society ( ecotourism.org ) a pour moi acquis une toute autre légitimité,..
    (NB : Je m’ai strictement aucun intérêt personnel, ni aucune relation.. c’est juste pour ne pas critiquer sans proposer d’alternatives )

    • Répondre Ondine 9 juillet 2016 at 7 h 45 min

      Très intéressant, je n’ai pas creusé le site de l’association française d’ecotourisme ! Je vais aller regarder tout ça, merci !!!

  • Répondre auvoyagedespapilles 2 septembre 2016 at 20 h 32 min

    Superbe cet article! Merci pour eux.
    Les animaux ne sont pas des objets, mais des individus à protéger non pas à utiliser. Le tourisme devrait être une ouverture sur le monde mais si les gens ne sont pas informés il devient un fléau, pour la terre, ses habitants et tous les animaux non humains.
    Boycotter l’exploitation sous toutes ses formes, voilà une manière de voyager au coeur de l’humanité 🙂

  • Répondre Sophie 31 mai 2017 at 8 h 29 min

    Bonjour, je débarque ici sur ce superbe article. C’est vrai que l’on ne se rend pas compte de tout ce qu’il peut y avoir derrière les coulisses et que l’on alimente le vice et la perversité. Si ces connaissances étaient plus diffuses le tourisme s’en verrait peut être différent. En tout cas merci pour cette belle leçon et ça peut faire réfléchir à envisager les vacances différemments.

    • Répondre Ondine 27 juin 2017 at 13 h 05 min

      Merci pour ton commentaire, en effet si cela peut éveiller ne serait-ce que quelques consciences alors cet article aura atteint son but 🙂

  • Répondre Ethizedo 16 février 2018 at 15 h 01 min

    Bravo pour ton article très cool, mais j’ai un peu tiqué sur l’histoire de la Birmanie : comme je l’ai compris, tu déconseilles d’y aller parce que c’est une dictature donc notre argent va la financer. J’envisage personnellement d’aller en Iran, pour voir ce pays qu’on dit magnifique, découvrir une culture et une histoire, rencontrer la population et aller au delà des clichés trainés partout dans les médias… Je ne pensais même pas à mon argent qui allait nourrir cette dictature anti-féminine (entre autres), mais plutôt à l’argent donné aux populations (en mangeant, dormant à l’hôtel, etc…) et aux rencontres que ça allait mener. Idem pour les favelas : je ne vois pas comment en restant dans les quartiers riches on peut s’ouvrir l’esprit. Evidemment l’idée n’est pas d’y aller sans respecter les gens et les prendre en photo comme des bêtes bizarres, mais bien de découvrir une autre façon de vivre, de se faire son avis. Surtout si on peut parler avec eux ! Autrement, on ne peut compter que sur les médias pour connaître et ça ça ne me plaît pas…

    • Répondre Ondinema 16 février 2018 at 15 h 24 min

      Comme tu l’as si bien dit l’idée est de faire attention à la ou on dépense son argent. C’est bien ce que j’explique, il ne s’agit pas de boycotter la Birmanie pour le principe mais bien de faire attention à ne pas financer des trucs tordus en voyageant la bas. Passer par un tour opérateur éthique comme celui cité est déjà un début. Bref aucun absolu, l’idée de cet article n’est pas de ne pas voyager mais toute simplement de faire attention à l’impact de certaines de nos actions ! Bon voyage en Birmanie ??

  • Répondre Justine 7 mai 2018 at 17 h 19 min

    J’ai beaucoup apprecié ton article, pour lequel je suis en grande partie d’accord. Je ne savais pas pour les Maldives, ni pour les orphelinats au Cambodge … Triste !
    Par contre je connais quand même quelques alternatives à l’observation des coraux. Quand j’étais en Guadeloupe je me suis rapprochée d’un opérateur qui travaille en collaboration avec une association de protection marine pour faire du snorkeling et observer les fonds marins. En plus de naviguer en bateau solaire, il nous a enseigné les bonnes pratiques (palmer lentement, rester dans des zones d’eau où il y a suffisamment de profondeur entre les nageurs et les coraux, se reposer sur les zones de sable, porter short et lycra pour éviter de mettre de la crème solaire ou alors opter pour une crème solaire minérale, et bien évidemment ne rien toucher ou prélever), et nous a accompagné lors de la baignade. J’ai également fait une sortie pour observer dauphins et baleines avec cette même association. Bref, tout ca pour dire qu’il y a quand même des alternatives quand on prend le temps de se renseigner, heureusement, et que c’est une belle expérience quand on le fait avec les bonnes personnes. Voilà pour ma petite expérience, bonne continuation pour ce blog que je trouve très intéressant et dont le nom m’inspire beaucoup ! 🙂

    • Répondre Ondinema 7 mai 2018 at 18 h 29 min

      Merci pour ton témoignage qui permet de savoir qu’il y a une alternative plus responsable !

    Commentaires

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